Un livre par mois

A l’amour que vous aurez les uns pour les autres…
Le dernier mot de Dieu

Emmanuel Tourpe (Auteur)

Tout le monde cherche à réformer l’Église. Et si on commençait par la révolution de l’amour, par revenir au commandement central : « À l’amour que vous aurez les uns pour les autres on vous reconnaîtra comme mes disciples » ?
Dans cet ouvrage choc, Emmanuel Tourpe remet au centre du jeu chrétien l’amour, plus grand que la foi et que l’espérance. Dans un contexte de débats internes à l’Église extrêmement violents, mais aussi de haines entre catholiques sur les réseaux sociaux, il rappelle l’essentiel du propos. L’amour seul est digne de foi.
Sur les pas de grands spécialistes de la Bible, et surtout de saint Jean, saint Augustin ou du père Perrin, il montre à quel point nous embrouillons tout lorsqu’il s’agit de l’amour : le mettant au second plan, le confondant avec la charité ou la solidarité, négligeant les degrés par lesquels on passe de l’amour du prochain à l’amour pour tout homme, et surtout en détournant le don de l’amour mutuel au profit d’un sacrifice solitaire tragique. Un livre essentiel à une époque cruciale.
Emmanuel Tourpe, docteur en philosophie, habilité à diriger les recherches, est un enseignant et auteur qui mène également une carrière dans les médias. Ses nombreux ouvrages portent sur la question de « l’amour » dont il est un spécialiste reconnu. Il est chevalier des Arts et Lettres de la République française.

L’action écologique concerne d’autant plus la communauté chrétienne que le christianisme a sa part de responsabilité dans la formation de la modernité. Il convient de prendre la mesure de la transformation en cours : nous quittons désormais la stabilité de l’Holocène pour entrer dans les incertitudes de l’Anthropocène. Il nous faut réfléchir au niveau des « imaginaires » (au sens de Cornelius Castoriadis [1922-1997]), aux manières d’appréhender le monde qui précèdent et conditionnent l’action. Dans le monde chrétien, cette attitude implique une théologie de la Création qui, donnant sa place au Christ et à l’Esprit, se démarque d’une vision fabricatrice. En cohérence avec la démarche écologique, l’accent est mis sur la relation qui entre en résonance avec la catégorie biblique d’alliance. Toutes les créatures participent à ce réseau d’alliance, bien que l’humain ait une responsabilité propre dans ce qui apparaît comme une création continuée. Il en découle un engagement éthique.

En savoir plus

Jean-Marc Eychenne, Salvator | mars 2024

Prêtres à l’école du lavement des pieds est une très belle méditation sur le sacerdoce, son sens, sa vocation profonde et son avenir. Jean-Marc Eychenne, prêtre de la Communauté Saint-Martin et évêque de Grenoble et Vienne, esquisse ici en dix petits chapitres, une réflexion inspirée et éclairante. Une très belle lecture spirituelle à l’adresse de « tous les baptisés destinataires de l’appel universel à la sainteté. Et parmi ces baptisés, il y a aussi les évêques… ».

Mathilde, libraire à la Procure de Paris

Le Notre Père est un trésor !
Commentaire amoureux de la prière du Christ
Françoise Heyer, Ed. Salvator

Le Notre Père est, pour beaucoup d’entre nous, une prière que nous récitons sans trop faire attention à ce que nous disons. Or il s’agit de la prière des prières, celle que Jésus a apprise à ses disciples, trésor d’une richesse insondable.
« Que ton nom soit sanctifié » ; « que ton Règne vienne » ; « que ta volonté soit faite »… Saisie par la profondeur de ces demandes et par leur correspondance avec les sept paroles du Christ en Croix. Françoise Heyer nous livre ici une méditation personnelle de la prière du Seigneur.
Grâce à une plume sensible et précise, elle parvient à nous en faire goûter amoureusement la saveur. Un ouvrage indispensable pour le chrétien qui veut, à la suite de Jésus, découvrir le visage du Père.

Le petit livre de l’espérance
Ermes Ronchi, EdB

Illustré de nombreuses références bibliques, spirituelles ou littéraires, de Péguy à Martin Luther King, ce livre-cadeau est une magnifique méditation sur l’Espérance. Cette vertu théologale n’est ni de l’espoir, ni de l’optimisme, elle est d’ordre surnaturel et ne va pas de soi. Notre responsabilité est de la faire grandir et de la fortifier. Sans elle, pas de foi ni d’amour, pas d’avenir possible, pas de changement ni de conversion. L’Espérance est une brèche dans une muraille impénétrable, la clé de toutes les opportunités.
Tout peut recommencer, chaque situation a une issue de vie, de joie, de paix !

Sur la montagne, l’aspérité et la grâce
Adrien Candiard, Ed. du Cerf

Qu’est-ce que la grâce ? Comment l’obtenir ? Si Dieu nous aime gratuitement et sans conditions, pourquoi nous demande-t-il d’agir selon ses commandements, et des commandements si exigeants qu’ils semblent hors de portée ? À ces questions, l’Évangile apporte quelques réponses, en particulier dans le Sermon sur la montagne.

L’ambition d’Adrien Candiard …

Lettre apostolique sur Blaise Pascal
Pape François, Ed. du Cerf 2023

Le pape François publie la lettre apostolique Sublimitas et miseria hominis consacrée à Blaise Pascal, au jour-anniversaire des 400 ans de sa naissance. Retrouvez la traduction française de la lettre et la programmation spéciale de KTO pour célébrer le génie philosophique et scientifique d’un catholique convaincu qui a laissé à la France un héritage incroyable.

La messe autrement dit : retour aux fondamentaux
Louis-Marie Chauvet, Salvator 2023

S’il est un domaine qui fait couler beaucoup d’encre et suscite régulièrement des polémiques dans l’Église, c’est bien celui de la liturgie. Selon sa sensibilité, on se réclame de la « messe de toujours » ou bien de la réforme voulue par Vatican II. Le pape François ne souhaite pas faire de la liturgie un sujet de discorde mais en montrer toute l’importance pour la foi et l’unité.
C’est dans cet esprit que s’inscrit le propos de Louis-Marie Chauvet. Tout en prenant acte des mutations de la société contemporaine dans son rapport au sacré, au rite, à la célébration, il reprend, pas à pas, la structure de la liturgie eucharistique pour en expliquer la cohérence et le sens profonds.
Il s’agit simplement de retourner aux fondamentaux de la messe : la liturgie, comme l’Église, n’existe pas pour elle-même, mais pour alimenter la vie de foi des fidèles.